Une cinquantaine de sans abris, qui en étaient réduits à dormir dans les tombes vides du cimetière de Nasir Abad à Shahryar dans la province de Téhéran, ont été délogés dans la matinée du 27 décembre par des policiers qui les ont battus et dépouillés. Ils sont allés trouver refuge dans le désert, le coin d'un mur effondré ou dans des bâtiments inachevés à proximité mais loin des yeux de la police, de la municipalité et du gouvernement.
L’un d’eux a confié : « Au cours des 40-50 derniers jours où la fraîcheur s’est installée, j'ai construit 5 cabanes pour m’abriter, mais la police et les agents de sécurité ainsi que ceux de la municipalité les ont brûlées ou détruites à chaque fois, et maintenant je dois dormir dans le désert. J’ai trouvé une bâche en plastique et l’ai tirée sur ma tête pour me protéger contre le vent et la pluie »
Le journal Javan des Pasdaran s’est attaqué à Rohani, en écrivant : « le gouvernement regrette le phénomène du squattage des tombes, exprime ses sentiments, et pleure, mais oublie le fait qu’en ce qui concerne ce squattage, la pauvreté et l'adversité, il devrait se montrer responsable, et non pas plaignant.