Un rapport remis le 23 février à la 37ème session du Conseil des Droits de l’homme par le Secrétaire général des Nations-Unie, M.Guterres, souligne le climat de peur maintenu en Iran par l’appareil judiciaire et les divers appareils de sécurité du gouvernement. Il fait état de la violation des droits fondamentaux, dont la liberté d’opinion, d’expression et de rassemblement pacifique, tout comme la poursuite de ceux qui exercent pacifiquement leurs droits à la liberté, accusés de menacer la sécurité nationale. Il critique également le recours abusif à la peine de mort par le régime iranien, notamment pour les délinquants mineurs, l’utilisation d’aveux forcés, les peines cruelles et inhumaines, la discrimination systématique contre les femmes et les filles, la répression des manifestations en décembre 2017 et janvier 2018, le traitement des communautés ethniques et religieuses ainsi que la détention et le procès inique des binationaux.