Au nom d’un Islam frelaté, des fanatiques sunnites ont odieusement semé la mort à Paris dans la soirée du 13 novembre. Daesh a revendiqué haut et fort cet acte criminel et a félicité ses « martyrs » qui se sont fait exploser avec, sans doute, la conviction d’être admis illico au paradis d’Allah et d’y goûter d’éternels délices. Le mollah Rohani, fanatique chiite, expert en la matière, a qualifié la tuerie de « crime contre l’humanité » et différé prudemment son voyage à Paris. Adversaires du moment parce qu’ils se disputent la suprématie sur le monde musulman, Daesh et le régime iranien sont, à leur manière, aussi barbares l’un que l’autre.
Daesh s’affiche ouvertement, revendique ses crimes, qui sont aussi spectaculaires qu’abominables, et ne cache pas sa volonté d’exterminer les « infidèles ». Le régime iranien, dictature religieuse intégriste, agit dans l’ombre, en tapinois, persécute son peuple, bombarde ses opposants « en guerre contre Dieu » par milices interposées, finance le terrorisme, camoufle ses activités nucléaires, possède au plus haut point l’art du mensonge et de la dissimulation et verse des larmes de crocodile sur les victimes de Daesh pour s’attirer les bonnes grâces d’éventuels partenaires commerciaux. Et les occidentaux, naïfs ou opportunistes le croient ou font semblant de le croire !