Quelques curiosités naturelles.
Le paradis perdu. C’est une très belle vallée située à l’ouest de Chiraz, à une altitud de 1800 mètres. Couverte de forêts d’amandiers et de châtaigners, sillonnée par de nombreux cours d’eau, elle est particulièrement appréciée des campeurs.
Le lac Parichân. Situé au sud des montagnes du Zagros, à 60 km à l’ouest de Chiraz, il est alimenté par la source de Fâmur. De très faible profondeur – moins de 2 mètres – ce lac d’eau douce, non potable, accueille de nombreux oiseaux migrateurs. La région était celle des lions iraniens dont l’espèce a disparu depuis longtemps.
Le lac de Maharlu. C’est un lac d’eau salée qui se trouve à 27 km au sud-est de Chiraz. Lui aussi sert d’escale aux oiseaux migrateurs.
Le régime n’ayant aucun respect pour l’environnement, ces deux lacs non alimentés et encombrés de déchets sont en voie d’assèchement.
Autres curiosités. On peut citer, entre autres, les collines de Kûchkzar, les sources de Balangân à Aghalid et de Hanifiân à Fasâ, la vallée des panthères à Neyriz, les étangs de Morghâb à Estahbân et la source d’eau chaude de Firûz Abâd.
Quelques sites aménagés.
Le jardin d’Eram. Ce parc très ancien, longtemps propriété de la couronne, fut, à l’époque des Pahlavis, confié à l’université de Chiraz nouvellement créée. Il sert de centre de recherches en botanique. Il abrite en son seinun palais de trois étages sur la façade duquel sont calligraphiés les poèmes les plus célèbres d’Hâfez et de Sa’adi.
Le jardin de Hafiz Abâd. Appelé aussi jardin de Golchan, il remonte à l’époque des Safavides. On y trouve un bâtiment construit à l’époque des Qâdjârs et d’anciens bains publics ornés de minarets. Toutes les portes du jardin sont décorées de vitraux de couleur. Les bâtiments, ouverts aux visiteurs, servent actuellement de musée militaire.
Autres sites. On peut citer aussi : les jardins de nechât, le parc de chasse gardée de YTût Sia à Abâdeh, les pistes de ski de Tcholeh Gâh, les grandes réserves d’eau et les palmeraies de Lâr.
Les monuments funéraires.
Le tombeau de Chah Tcherâgh. Plusieurs fois restauré, notamment par Nâder chah, puis, à la suite du tremblement de terre de Chiraz en 1239 de l’hégire, le bâtiment actuel comporte une cour principale, la grande salle du tombeau, quatre grandes salles latérales et une mosquée. Des mosaïques de petits miroirs géométriques décorent l’intérieur du mausolée.
Les quarante tombes. Situées dans un ancien cimetière des environs de Chiraz, elles sont celles de penseurs et d’érudits inconnus à l’exception du célèbre poète Cheik Abû Eshâgh At’amech.
Les tombeaux de Naqsh-e Rostam. Des tombeaux creusés dans le roc servent de sépultures aux rois achéménides Khachâyâr, Darius 1er, Ardéchir 1er et Darius II.