Un récent rapport d’investigation du Pentagone et de la bibliothèque du Congrès américain fait des révélations frappantes sur l’étendue des activités du ministère du Renseignement et de la sécurité iranien (Vevak) contre les opposants, en particulier les efforts pour discréditer l’OMPI.
Il y est question d’un individu qui ne nous est pas inconnu puisqu’il s’agit de Massoud Khodabandeh, l’un des trublions venus manifester avec d’autres sbires en février 2005 à Auvers-sur-Oise, place de la mairie. Avec son épouse britannique, Anne Singleton, il a créé un site diffamatoire contre l’OMPI : Iran-Interlink. Le rapport divulgue les moyens utilisés par le Vevak pour faire pression sur Khodabendeh, ancien membre de l’OMPI, le retourner et le forcer à collaborer, notamment en le menaçant de confisquer la fortune de sa mère à Téhéran.
Le rapport prouve en outre que la prétention selon laquelle l’OMPI est un groupe insignifiant sans aucun soutien en Iran est un mythe. Il montre aussi que contrairement aux directives officielles de l’UE adoptées en 1999, les agents connus de l’Iran ont bénéficié d’une grande liberté d’action en Europe