Selon des informations transmises par la Résistance iranienne à l’intérieur de l’Iran, un crime atroce a été commis à la prison de Kahrizak de la ville de Karadj, dans la banlieue ouest de Téhéran. En l’absence de quartier réservé aux femmes, dix-huit ont été enfermées dans un bungalow métallique, durant les fortes chaleurs du mois d’août et, abandonnées à leur sort, sans le moindre secours, sont mortes déshydratées et étouffées.
La puanteur des corps en décomposition a alerté les autres prisonniers, mais les geôliers les ont laissé pourrir afin de maintenir un climat de terreur dans la prison. Les détenus sont, en majorité, des victimes de rafles dans les rues et des brigades répressives. Ils sont entassés là, sans procès, sans défense.
En octobre 2007, dix seraient morts sous la torture, tandis que quatre-vingts enfants de prisonniers étaient retenus dans un entrepôt, dans des conditions inhumaines. Le commandant des forces de sécurité du régime rend de fréquentes visites à la prison de Kahrizak pour féliciter les bourreaux de leur efficacité. Et dire qu’il y a en Europe des gens pour qui l’odeur du pétrole sera toujours plus forte que celle des cadavres en décomposition !