Périodiquement, la Résistance iranienne, sur la foi de renseignements reçus de ses informateurs en Iran, révèle au monde des activités jusqu’alors tenues secrètes du régime des mollahs en matière d’enrichissement d’uranium à des fins militaires.
Tout a commencé en 2002 et se poursuit selon un scénario immuable : découverte et dénonciation par la Résistance de sites consacrés à la recherche nucléaire ; inspection par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA) qui ne trouve rien d’anormal parce qu’entre temps les installations suspectes ont été démontées et déménagées ; nouvelles installations, nouvelles révélations et ainsi de suite. Officiellement, l’enrichissement d’uranium, avec de plus en plus de centrifugeuses ne vise que la construction de centrales nucléaires pour produire de l’électricité.
Le 20 décembre 2005, la Résistance avait divulgué des informations sur quatre complexes souterrains composés de tunnels utilisés pour masquer des installations nucléaires. Un revêtement de plomb spécial y est utilisé pour stopper les fuites de rayonnement dans l’environnement, rendant ainsi impossible toute détection. Tous les détails de ce complexe situé dans la région de Qom avaient été communiqués à l’AEIA qui n’en avait pas tenu compte, refusant d’inspecter les lieux.
Le 24 septembre 2009, les sources de la Résistance ont réussi à obtenir des informations sur deux centres nucléaires directement impliqués dans la recherche et la production de détonateurs qui sont une partie majeure d’une bombe atomique.
Le 30 septembre, on pouvait lire dans les colonnes du journal londonien Financial Times que les services de renseignements britanniques soupçonnaient l’Iran de travailler secrètement aux plans d’une ogive nucléaire depuis la fin de l’année 2004, ou le début de 2005.
Pendant ce temps, au cours de manœuvres baptisées « Manœuvres de missiles du Prophète, l’Iran expérimentait avec succès des missiles d’une portée de 3000 km, capables de porter une ogive nucléaire, ce qui représente un incontestable danger pour une partie de l’Europe.
Les occidentaux menacent de prendre des sanctions mais continuent d’accorder des délais à leurs interlocuteurs iraniens, comme à Genève début octobre. L’AEIA inspectera prochainement les derniers sites découverts. D’ici là, le ménage aura probablement été fait et, une fois de plus les inspecteurs ne trouveront rien de suspect. Mais souhaitent-ils vraiment découvrir la vérité ? De récentes images, sur nos écrans de télévision ont montré le responsable de l’AEIE tomber dans les bras d’Ahmadinejad pour une longue et chaleureuse accolade. Simple politesse ou signe de complicité ? Il y a de quoi se montrer inquiet !