La Lettre persane consacre un numéro spécial à la cité d’Achraf, en Irak, pour informer ses lecteurs sur un sujet tabou, pratiquement interdit d’antenne et de publication dans la plupart des médias français. Aujourd’hui, en raison de l’ultimatum du premier ministre irakien leur enjoignant de quitter leur base avant la fin de l’année et des obstacles qu’il met à l’examen de leurs situations individuelles par le Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU, la vie des 3400 résidents d’Achraf, dont un millier de femmes est sérieusement menacée. Nous avons le devoir de briser le mur du silence pour qu’au lendemain d’un possible massacre, nul ne puisse dire : « Nous ne savions pas ! », et que tout soit mis en œuvre pour éviter un tel dénouement.