En arrivant à Paris, le 28 janvier, Hassan Rohani, le VRP du Guide suprême iranien, avait dans ses bagages la commande de 114 Airbus et d’autres cadeaux qui le rendirent fort sympathique à nos dirigeants du moment. Dès lors, ceux-ci n’eurent pas le cœur à trop le taquiner sur les libertés qu’il prend avec le respect des droits de l’homme dans son pays.
Il fallait aussi de ne pas indisposer les milieux d’affaires français qui attendent beaucoup d’un renforcement des relations commerciales avec l’Iran. Peu leur importe ce qui s’y passe, du moment que leur business n’en souffre pas. Heureusement, la société civile s’est mobilisée aux cotés des opposants iraniens pour manifester l’attachement de la France aux droits de l’homme, ce qui n’a pas dû plaire à celui qui fait exécuter dans son pays un compatriote toutes les huit heures.