Maintenant que tous les membres de l’OMPI sont en sécurité en Albanie, la Résistance iranienne peut consacrer tous ses efforts à faire reconnaître et condamner par la communauté internationale l’assassinat de 30 000 prisonniers politiques en 1988, par le régime des mollahs.
Certains des commanditaires de ce crime contre l’humanité sont encore en vie et occupent de hautes fonctions dans les instantes dirigeantes de l’état iranien. Il sera donc difficile, voire impossible, de les faire juger et condamner bien que la Résistance iranienne ait gagné d’autres combats qui, eux aussi, semblaient perdus d’avance. Il était important de rompre le silence et de pointer du doigt les coupables qui, ne niant pas ce dont on les accuse, s’en flattent ouvertement, montrant ainsi le peu de cas qu’ils font de la vie humaine, et leur quasi certitude que jamais la communauté internationale n’aura le courage de leur demander des comptes.