Le 6 février 1927, un violoniste en culottes courtes interprétait la Symphonie Espagnole d’Edouard Lalo, à Paris, salle Gaveau, devant mille cinq cents personnes.

C’était, pour le jeune Yehudi Menuhin, alors tout juste âgé de dix ans, le début d’une longue carrière de concertiste et de chef d’orchestre qui allait le conduire au sommet de son art.

D’origine ukrainienne, mais né à New-York le 22 avril 1916, le jeune Yehudi, qui se produisit en public dès l’âge de huit ans, fut l’élève des plus grands : Singmund Anker et Louis Persinger à San Francisco, Georges Enesco à Paris, Adolf Busch à Bâle.

Toujours en 1927, il interpréta au Carnegie Hall le concerto de Beethoven avec une maturité et une technique étonnantes qui lui valurent d’être invité par les plus grands orchestres. Il effectua son premier tour du monde en 1935, jouant en duo avec sa sœur Hephzibah, pianiste.

Après une retraite de deux ans en Californie, il mena une brillante carrière internationale jusqu’à sa mort à Berlin, le 12 mars 1999.

Unanimement reconnu, couvert de distinctions dont, en France, celle de Grand Officier de la Légion d’honneur, ennobli en 1993 par la reine d’Angleterre qui le fit Baron Menuhin of Stocke D’Abernon, il resta toute sa vie un homme simple et courtois qui n’hésita pas à payer de sa personne, donnant plus de cinq cents concerts durant la Seconde Guerre mondiale pour soutenir les troupes alliées.

Musicien éclectique, il était ouvert à toutes les formes de cet art. Les téléspectateurs français le virent, lors d’un Grand Echiquier, improviser en duo avec le violoniste de jazz Stéphane Grappelli.

En tant qu’homme, Yehudi Menuhin eut toujours un comportement d’une grande noblesse. C’est ainsi que pour venir en aide au compositeur Bela Bartok, extrêmement démuni à la fin de sa vie et qui refusait tout ce qui apparaissait comme une aumône, il lui commanda une sonate. On le vit jouer pour des réfugiés palestiniens et se déclarer favorable à la création d’un état unique laïc israélo-palestinien, ce qui indisposa Israël, tandis que ses positions en faveur des droits de l’Homme le rendaient indésirable en URSS.

En 1997, à l’occasion d’un concert exceptionnel au Théâtre royal de Bruxelles, intitulé Voices of Freedom (Voix de la liberté), Yehudi Menuhin invita la diva dissidente iranienne Marzieh à se produire aux cotés d’autres chanteuses célèbres en lutte pour la paix, la liberté, l’égalité et la reconnaissance des droits démocratiques. En sa compagnie, il rencontra Maryam Radjavi à Auvers-sur-Oise et l’assura de son soutien.    

Yehudi Menuhin, virtuose et humaniste

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