Il fait partie de ces êtres à forte personnalité qui assument pleinement leurs responsabilités dans les multiples fonctions officielles qu’ils sont appelés à occuper en reconnaissance de leur talent et de leur disponibilité.
Né le 4 avril 1948 à Ballantrae dans la région écossaise de South Ayrshire, Struan Stevenson fut, de 1967 à 1972, élève de l’Ecole supérieure d’agriculture de l’Ouest de l’Ecosse et occupa un poste de directeur dans l’exploitation agricole et touristique familiale de 1968 à 2004.
Membre du parti conservateur écossais où il présida la commission des arts et du patrimoine et fut porte-parole pour l’environnement, les transports, les médias et les arts, il fut élu député européen en 1999 et constamment réélu. A ce titre, il assura la vice-présidence de l’intergroupe sur le développement durable, la coprésidence du Conseil des parlementaires et industriels européens et la présidence de la Commission de la pêche.
En tant que député européen, Struan Stevenson a mené une campagne internationale de sensibilisation et d’aide sécurisée pour les victimes des radiations dans la région de Semipalatinsk, au Kazakhstan où, de 1949 à 1990, furent testés 607 engins nucléaires soviétiques. En témoignage de reconnaissance, il fut fait docteur honoris causa de l’académie d’Etat de médecine de Semey et citoyen d’honneur de Semipalatinsk. L’essai intitulé « Crying forever » qu’il rédigea pour décrire les souffrances des habitants de cette ville lui valut un prix de 50 000$ qu’il reversa intégralement à l’hôpital pour enfants de la région.
Défenseur de la nature et des hommes opprimés, Struan Stevenson s’intéressa aussi au sort des deux millions de chiens et de chats abattus chaque année en Chine pour l’exportation de leurs fourrures en Europe et obtint avec l’aide de la Human Society International la promulgation par l’Union Européenne d’une loi interdisant tout commerce de cette nature.
Dans le domaine de la politique étrangère, Struan Stevenson préside l’intergroupe des Amis d’un Iran libre au Parlement européen et la Délégation parlementaire pour les relations avec l’Irak. Ace titre il porte une attention particulière au sort des 3400 résidents de la cité d’Achraf. Après la tuerie du 8 avril, il s’est personnellement rendu en Irak, à la tête d’une délégation, pour présenter aux autorités la solution européenne de sortie de crise, mais n’a pas été entendu. Le 28 septembre dernier, il a présidé une réunion urgente de l’intergroupe des amis d’un Iran libre pour dénoncer les menaces meurtrières imminentes proférées par le gouvernement irakien qui exige la fermeture d’Achraf d’ici la fin de l’année et appeler le Secrétaire général de l'ONU ainsi que la Haut commissaire aux Droits de l'Homme de l'ONU à installer dans le camp des observateurs de l'ONU. Il a en outre exhorté l'émissaire spécial de l’Union européenne, nouvellement nommé pour Achraf, à s’y rendre d’urgence comme première priorité de son mandat capital.