Il préside la Fédération humaniste européenne et la branche européenne de l’Organisation mondiale contre la torture. Considéré par beaucoup comme une personnalité dotée d’un grand charisme, Pierre Galand est né le 18 juillet 1940 à Uccle, en Belgique. Brillant universitaire, bachelier en philosophie, diplômé en sciences sociales et en sciences économiques, il a été professeur à l’Institut supérieur de culture ouvrière et enseigne depuis 1997 en tant que maître de conférence à l’Université libre de Bruxelles où il fut membre coopté du conseil d’administration de 2008 à 2010.
Pierre Galand a noué au fil des années de nombreux contacts en Afrique centrale, au Proche Orient et en Amérique latine. Il fut à l’origine de plusieurs Organisations non gouvernementales, dont OXFAM-Belgique, créée pour venir en aide aux pays du sud nouvellement indépendants et dont il fut le secrétaire général de 1967 à 1996. Celle-ci mena différentes actions et manifestations : lutte contre l'apartheid, mobilisation en réponse à la crise du Sahel, opposition au déploiement d’armes nucléaires en Belgique, etc. …
Très engagé dans la défense de la cause palestinienne, Pierre Galand préside depuis 1986 l’Association Belgo-Palestinienne, qu’il avait fondée dix ans plus tôt, et le Comité européen de coordination des ONG sur la Palestine.
Il présida de 1970 à 1985 la Coordination nationale d’action pour la paix et la démocratie.
Parmi les autres présidences assurées par Pierre Galand, on peut citer celles : du Comité national Chili (1973-1989), du Comité de liaison des ONG avec l’Union européenne (1982-1985), de l’Association belge des Amis du Monde diplomatique (depuis 1999), de la fondation Laïcité et Humanisme en Afrique Centrale (depuis 2002) et de l’European Humanist Federation (depuis 2012).
Sénateur depuis 2003, il démissionna en 2007 pour prendre la tête du Cercle d’action laïque qu’il occupa jusqu’en 2014.
Intervenant lors de la conférence « L’intégrisme islamique, les racines, les solutions et le rôle du régime iranien », Pierre Galand exprima sa solidarité avec la Résistance iranienne dont la lutte s’inscrit dans l’histoire des peuples qui refusent l’asservissement et qui sont capables de se relever sans cesse. Il constata que l’Europe, après avoir, à un moment donné, nommé un envoyé spécial pour régler la question d’Achraf, n’avait rien fait pour accueillir ses résidents, à l’exception de l’Albanie, l’un des pays les plus pauvres de notre continent qui donna asile à 400 réfugiés. Et Pierre Galand de poser la question : qu’ont fait les autres ?
Pour lui, il importe de soumettre le cas des résidents du camp Liberty à la Haute Représentante de l’Union européenne qui a une capacité d’écoute des problèmes qui se posent dans le monde et qui a le souci de la promotion des droits de l’homme. Il appelle aussi à un effort collectif pour que la voix des Moudjahidine du Peuple d’Iran soit entendue au sein du Conseil de sécurité et qu’on respecte leurs droits fondamentaux. Pour conclure, il propose une réflexion commune avec ses amis de la Résistance iranienne sur la façon d’agir ensemble pour faire progresser notre société en ayant toujours « l’optimisme de la raison ».