La détermination
Déterminer un nom, c’est le compléter au moyen d’un adjectif, d’un pronom, d’un autre nom, d’un adverbe…En farsi, on utilise pour cela l’ézâfé qui se place à la suite du nom déterminé. Il s’agit du phonème é ou yé (après une voyelle).
Prenons par exemple le nom kétâb (livre) ; il est intéressant (djâleb) : kétâb-é djâleb / c’est celui de Farnaz : kétâb-é Farnaz / C’est le nôtre : kétâb-é mâ.
Prenons un autre nom : hafté (semaine) pour dire que c’est le début (ébtédâ) de la semaine, on écrit : hafté-yé ébtédâ.
Cas particulier de la possession
En appliquant la règle ci-dessus : mon livre s’écrit kétâb-é man. C’est le personnel non enclitique. On peut exprimer la possession par une forme plus simple, dite enclitique en ajoutant au nom la terminaison am, ét, éch, émoun, étoun, échoun.
Exemples : mon livre s’écrit kétâbam équivalent de kétâb-é man / ton livre = kétâbét, équivalent de kétâb-é to / notre livre = kétâbémoun, équivalent de kétâb-é mâ.
Avec les noms zan (épouse) et barâdar (frère), on obtient : le frère de mon épouse = barâdar-é zanam / l’épouse de mon frère = zan-é barâdaram.