La détermination
En français, pour préciser, par exemple, la taille et la couleur d’un livre, on fait précéder ou suivre le mot livre par un adjectif épithète: grand livre, livre rouge.
En farsi on relie le déterminant : grand, rouge, au déterminé : livre, au moyen d’un signe appelé ézâfé : é ou yé après les voyelles â ou é.
Grand livre s’écrit donc : kétâb-é bozorg. ( livre = kétâb, grand = bozorg)
Livre rouge s’écrit : kétâb-é qérméz (rouge = qérméz)
La règle est la même si le déterminant est un nom ou un pronom.
Le livre (déterminé) de Maryam (déterminant) s’écrit : kétâb-é Maryam
Notre livre (livre de nous) s’écrit kétâb-é mâ (mâ = nous)
Cas particulier de la possession
Le farsi n’a pas d’adjectifs possessifs : mon, ton, son…Il utilise les terminaisons :
am, ét, éch, émoun, étoun, échoun, ce qui donne :
mon livre : kétâbam, ton livre : kétâbét, notre livre : kétâbémoun.
C’est une façon plus simple d’écrire : kétâb-é man, kétâb-é to, kétâb-é mâ