Organisé à Achraf 3, la cité de l’OMPI en Albanie, le Sommet mondial pour un Iran libre 2021 s’est tenu du 10 au 12 juillet sous la forme d’une vidéoconférence avec 50 000 connexions dans 105 pays. 1029 personnalités y ont participé dont 11 premiers ministres, 75 ministres, 33 sénateurs et membres du Congrès américain, 30 anciennes hautes personnalités américaines et 250 parlementaires. Simultanément au sommet, des milliers d’Iraniens se sont rassemblés à la porte de Brandebourg à Berlin, ainsi que dans 16 autres capitales et villes du monde, dont Paris, Washington, Londres, Amsterdam, Stockholm, Oslo, Vienne, Rome et Genève.
Sont notamment intervenus : Mike Pompeo, secrétaire d’État américain (2018-2021), Janez Janša, premier ministre slovène, Donna Brazile, présidente par intérim du Comité national démocrate américain (2016-2017), Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères (2008-2011), Pandeli Majko, ancien premier ministre albanais, les sénateurs américains Robert Menendez, Président de la commission des relations étrangères du Sénat, Ted Cruz, Roy Blunt et Ben Cardin, ainsi que les membres du Congrès Kevin McCarthy et Hakeem Jeffries et le général James Jones, conseiller du président Obama pour la sécurité nationale.
Parmi les Français qui se sont exprimés, figurent notamment Gérard Longuet, sénateur et ancien ministre de la Défense, Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, Florence Berthout, maire de Paris 5ème, Alain Néri, ancien sénateur socialiste et ancien vice-président de l’Assemblée nationale, à la tête d’une délégation d’élus français, Bernard Kouchner, ancien ministre français des Affaires étrangères, Michelle Alliot-Marie, ancienne ministre de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères (2002 -2011), Rama Yade, ancienne secrétaire d’État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’Homme, ainsi que les élus locaux Bruno MACE maire de Villiers-Adam, Claude Krieguer maire d’Asnières-sur-Oise et Jean-Louis Delannoy, maire honoraire de Mériel.
En communion avec Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance, les intervenants ont tenu des propos différents sur la forme mais unanimes sur le fond dénonçant la politique intérieure et extérieure du régime des mollahs et exhortant la communauté internationale à enquêter sur le passé criminel du nouveau président iranien Ebrahim Raïssi. L’ancien premier ministre du Canada, Stefen Harper, s’est montré très ferme à ce sujet, déclarant : « Les gouvernements de partout sur la planète devraient éviter le nouveau président iranien en raison de ses antécédents en matière des violations des droits de la personne. »