A l’invitation du Comité suisse pour la défense d’Achraf, un panel impressionnant de personnalités, de parlementaires et de juristes de divers pays du monde s’est réuni le 10 août à Genève pour exhorter à la protection d’Achraf et rappeler à l’ONU et à ses instances leur responsabilité dans ce dossier urgent.
Le lendemain, dans le cadre de la 7ème session du Conseil consultatif du Conseil des Droits de l’Homme, d’éminents experts juridiques, autorités et personnalités politiques d’Europe et des Etats-Unis ont fait connaitre leur inquiétude face à l’absence de mesures concrètes et efficaces de la part de l’ONU et des organes concernés pour empêcher la répétition d’un « Srebrenica » au camp d’Achraf. Ils ont exhorté l’ONU et ses instances à intervenir pour résoudre cette crise humanitaire et prendre l’initiative d’une mesure urgente.
Présente à la réunion, Maryam Radjavi a une nouvelle fois demandé :
-L’installation d’observateurs de l’ONU à Achraf pour voir ce qui s’y passe ;
-La réaffirmation, même à titre provisoire, par le Haut Comité aux Réfugiés (HCR) du statut collectif de réfugiés politiques des Achrafiens pour qu’ils puissent bénéficier du droit à la protection internationale en tant que bouclier protecteur face à Maliki.
-L’ouverture immédiate d’une enquête sur le crime du 8 avril, sous la supervision de l’ONU.
-Une action pour contraindre le gouvernement irakien à se conformer à l’appel du Secrétaire général de l’ONU contre tout recours à la force et à la violence contre les résidents, ce qui implique la fin du blocus, le démantèlement des haut-parleurs et le retrait des forces armées irakiennes.
-Le soutien international à la solution du Parlement européen pour le transfert des Achrafiens vers des pays tiers et la garantie de leur protection durant toute la durée du processus.