Le lundi 16 mai 2022, Mike Pompeo, l’un des hommes politiques les plus en vue des USA s’est rendu en Albanie pour y rencontrer dans leur ville d’Achaf 3 les membres de l’OMPI et leur présidente Maryam Radjavi, mettant fin à l’ambiguité qui caractérisait jusque alors les relations entre la première puissance mondiale et la Résistance iranienne D’éminentes personnalités américaines avaient bien apporté, à titre personnel, leur soutien à la Résistance, mais c’est la première fois qu’un homme qui occupa de 2018 à 2021 le poste prestigieux de secrétaire d’Etat déclare aussi ouvertement son soutien aux adversaires de la dictature iranienne.
Durant son séjour à Achraf 3, Mike Pompeo a visité le musée où sont présentées l’histoire et les preuves de 120 ans de résistance du peuple iranien tout au long du règne de trois dictateurs. Il a participé à une réunion avec les membres de l’OMPI dont un millier sont des victimes et d’anciens prisonniers du régime monarchique puis théocratique. Dans son allocution, il a déploré le manque de soutien politique des instances de son pays à la Résistance iranienne et jugé nécessaire que l’administration américaine lui tende la main et profite de ses énormes capacités.
Evoquant le massacre, en 1988, de 30 000 prisonniers politiques dont la plupart étaient membres de l’OMPI, il a souligné que la menace d’attaque contre les opposants au régime allait bien au-delà des frontières de l’Iran, des complots ayant été ourdis en Europe et aux Etats Unis contre leurs dirigeants.
La visite de Mike Pompeo n’est pas anodine. Elle est le signe que l’administration américaine est consciente de l’extrême fragilité d’un régime qui, malgré une répression féroce, peine de plus en plus à contenir la colère de ses ressortissants.
Après avoir exprimé sa gratitude à son illustre visiteur, Mme Radjavi a souligné la détermination de la Résistance iranienne et du peuple iranien à lutter et à mettre fin à 43 ans de tyrannie, de discrimination et de corruption du régime des mollahs, ce qui nécessitera :
- d’imposer des sanctions globales et un isolement international à la dictature religieuse. Le régime des mollahs devrait être placé sous le coup de l’article 41 du chapitre 7 de la Charte des Nations unies.
- de transmettre au Conseil de sécurité de l’ONU le dossier des violations des Droits de l’Homme en Iran et du terrorisme du régime théocratique, notamment les dossiers sur le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 et l’assassinat de 1 500 personnes lors du soulèvement de novembre 2019.
- de reconnaitre la lutte des jeunes rebelles iraniens contre les pasdarans et la lutte de toute la nation iranienne pour renverser le régime des mollahs.