En Iran, les dictatures se succèdent. Avant celle des mollahs qui sévit actuellement, celle du Chah, Mohammad Reza Pahlavi, fut dure à supporter pour le peuple iranien qui se réjouit de sa chute mais tomba sous le joug d’un usurpateur, l’ayatollah Khomeini, plus inhumain encore que son prédécesseur.
La commémoration de la fuite du Chah, il y a 41 ans, a donné lieu à un rassemblement organisé à Paris, le 11 février 2020, près de l’Assemblée Nationale, à l'appel du Comité de Soutien aux Droits de l'Homme en Iran (CSDHI). André Chassagine, président du groupe Gauche démocrate et républicaine ; Philippe Gosselin et Frédéric Reiss du groupe Les Républicains ; Michèle de Vaucouleurs et Brahim Hammouch du Mouvement démocrate étaient présents ainsi que Pierre Bercis, président fondateur des Nouveaux de l’Homme et le maire du premier arrondissement de Paris Jean-François Legaret
Les intervenants ont fait état de leur inquiétude vis-à-vis de la situation des milliers de personnes détenues après le soulèvement de novembre 2019 au cours duquel au moins 1500 personnes furent tuées par les forces répressives. Les manifestants ont soutenu une demande de Maryam Radjavi, présidente-élue de la Résistance iranienne, pour envoyer une délégation internationale en Iran afin de se renseigner sur la situation des détenus politiques.
Des manifestations identiques se sont déroulées, à Washington, à Londres, à Stockholm, à Toronto et à Genève par les membres de la diaspora iranienne avec le même slogan : « Ni Chah ni Khamenei, tous les deux oppresseurs. »
La manifestation parisienne s’est terminée à 17h avec le chant national de l’opposition iranienne « Oh, Iran » chanté par la foule.