Hassan Rohani, le président des mollahs qui devait se rendre en visite officielle en Autriche les 30 et 31 mars a décidé d’annuler son voyage. Pour expliquer cette décision, des dirigeants du régime iranien et des médias gouvernementaux ont tenu des propos contradictoires jusqu’à ce que, le 2 avril, le porte-parole du régime, Ali Larijani, annonce que l’annulation avait été provoquée par le refus des autorités autrichiennes d’interdire une manifestation de l’OMPI.
Celles-ci ont justifié leur décision par le fait que la manifestation ne présentait aucune menace pour la sécurité de la délégation. Le président autrichien Heinz Fischer a remarqué : « Nous avons pris toutes les précautions de sureté nécessaires, mais l’Autriche ne peut pas interdire les rassemblements et les manifestations. Le droit de rassemblement est profondément ancré dans la constitution autrichienne. Les rassemblements ne peuvent pas être interdits dans notre démocratie. » Echaudé par l’ampleur de la manifestation parisienne qui lui avait fait comprendre qu’il n’était pas le bienvenu en France, Rohani n’a pas voulu subir un deuxième affront et a préféré rester en Iran, ce qui constitue, contrairement a ce qu’affirme le site web Entekhab, un nouveau revers face à l’OMPI.