Les USA ont enfin radié l’OMPI de leur liste noire
A quelques jours de l’expiration du délai de quatre mois qui lui avait été donné par le tribunal de Washington pour prendre une décision quant au maintien ou non de l’OMPI sur la liste américaine des organisations terroristes, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton s’est prononcée pour un retrait qui, conformément à la décision de la justice américaine, se serait produit automatiquement le 1er octobre si elle ne s’y était pas opposée.
Cette décision, bien que tardive et qui, prise plus tôt, aurait pu éviter bien des souffrances aux résidents d’Achraf et de Liberty, fait honneur à Hillary Clinton qui n’a pas cédé aux pressions du lobby pro-iranien très présent au sein même du Département d’Etat et a agi selon sa conscience.
La nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par les membres et les sympathisants de la Résistance iranienne qui ont fêté l’événement lors d’un grand rassemblement organisé le 29 septembre à Auvers-sur-Oise, au siège du CNRI, en présence de plus d’un millier de personnes. Dans une longue allocution, la Présidente élue de la Résistance, Maryam Radjavi, après avoir chaudement remercié la secrétaire d’Etat américaine, a rappelé les étapes du long et difficile combat mené par la Résistance pour faire valoir ses droits et a exposé les perspectives que la sortie de la liste noire américaine ouvrait à son organisation.
De nombreux intervenants ont dit leur satisfaction et formulé des vœux pour une prompte reconnaissance internationale du CNRI comme principale force d’opposition au régime des mollahs.
Parmi les personnalités qui ont tenu à s’exprimer en cette occasion figurait une forte délégation d’élus franciliens conduite par Dominique Lefebvre, député maire de Cergy accompagné de Jean-Pierre Béquet et Jean-Pierre Muller, maires d’Auvers-sur-Oise, et de Magny-en-Vexin. On notait aussi la présence de l’islamologue Anissa Boumediene, veuve de l’ancien président algérien, de l’ancien ministre Alain Vivien, de François Colcombet, magistrat, ancien député et co-fondateur du Comité français pour un Iran démocratique et d’une pléiade d’autres invités français et étrangers qu’il serait trop long d’énumérer ici.
De son coté, le 3 octobre, l’inter groupe des amis d’un Iran libre a tenu une réunion au Parlement européen en présence de Maryam Radjavi, invitée d’honneur. Le vice-président du Parlement, Alejo Vidal-Quadras, a dit vivre un moment historique, couronnement de longues années d’efforts. Il a émis le souhait que Liberty se voit attribuer le statut de camp de réfugiés et que ses résidents soient rapidement accueillis dans des pays tiers.