Hillary Clinton, la Secrétaire d’Etat de l’Administration Obama a posé comme préalable à un éventuel retrait de l’OMPI de la liste noire américaine l’évacuation du camp d’Achraf. Sur les 3400 résidents, 2000 ont rejoint le camp Liberty transformé en camp de concentration par le régime irakien.
Les 1400 résidents restés à Achraf refusent de partir tant que les problèmes d’intendance, notamment celui de l’alimentation en eau potable n’auront pas été résolus à Liberty. Quant aux autorités irakiennes, elles rejettent toutes les revendications formulées par les résidents de Liberty sous prétexte que les Américains les considèrent comme des terroristes. On tourne en rond !
Le seul moyen de briser ce cercle infernal serait qu’Hillary Clinton, mise au pied du mur par la décision du tribunal de Washington qui la somme de prendre une décision d’ici octobre, cesse d’atermoyer et se décide enfin à retirer l’OMPI de la liste, faute d’arguments crédibles pour l’y maintenir.