L’organisme fédérateur, basé à Auvers-sur-Oise, est le Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI), coalition d’organisations, de groupes et de personnalités de différentes idéologies et de différents courants de pensée qui ont volontairement uni leurs forces pour une période définie (un gouvernement provisoire de 6 mois après le renversement du régime des mollahs), sur la base d’un programme spécifique pour lequel ils se sont tous engagés. Leurs relations sont basées sur la démocratie pluraliste. Le CNRI ne s’est jamais livré à des activités militaires et ne figure pas sur la liste des organisations terroristes.
La force principale affiliée au CNRI, à coté de 4 autres organisations de moindre ampleur et de 540 personnalités de toutes tendances, est l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI), organisation politique dotée d’une méthodologie avec une idéologie et une stratégie spécifiques. Ses membres, tous volontaires, doivent être musulmans et respecter les rituels islamiques, ce qui n’est pas le cas des autres membres du CNRI parmi lesquels se trouvent des juifs, des chrétiens, des adeptes d’autres religions et des libres penseurs. L’OMPI a cessé toute lutte armée depuis 2001. Désarmés en 2003 par les forces de la coalitions, ses membres qui bénéficient du statut de personnes protégées par la 4ème Convention de Genève sont regroupés, pour la plupart, en Irak, à la cité d’Ashraf.
En résumé, si tous les membres de l’OMPI font partie de la résistance, tous les résistants ne sont pas des moudjahidine, contrairement à l’amalgame fait par les médias, la majorité de la classe politique et, bien sûr, les partisans des mollahs.