Les Iraniens en exil restent très attachés aux valeurs traditionnelles de leur pays. Le 20 mars, beaucoup étaient réunis à Auvers-sur-Oise en compagnie de quelques amis français matinaux pour attendre le début de leur nouvelle année, sur le coup de 6h40.
Une longue liaison, par satellite, avec la cité d’Ashraf fut l’occasion de retrouvailles visuelles entre des parents, arrivés pour certains de plusieurs villes d’Europe, et leurs enfants Moudjahidines qui leur tendaient les bras du fin fond de l’Irak.
Deux jours plus tôt, Iraniens et Français avaient célébré la fête du feu, survivance du temps où le Mazdéisme était la religion officielle de la dynastie sassanide, fête d’autant plus chère au cœur des résistants que les mollahs font tout pour la faire disparaitre.
Le 30 mars, ce sont près de 300 habitants d’Auvers-sur-Oise et des environs qui se rendirent à l’invitation de leurs voisins iraniens pour partager le menu traditionnel de Norouz, lors d’un dîner rue des Gords. La présidente Maryam Radjavi souhaita la bienvenue à ses amis français puis passa la parole à Jean-Pierre Béquet et Jacques Feyte, maires respectifs d’Auvers et de Neuville-sur Oise qui confirmèrent leur attachement à la cause de la Résistance.
Mohammad Shams au synthétiseur puis au piano, accompagné au violon par Mohsen Djamshidi, conclut musicalement cette soirée d’amitié en interprétant diverses œuvres de sa composition.