Les mollahs qui sont au pouvoir en Iran et s’y maintiennent par la terreur, ces religieux censés être au service de Dieu, se servent en fait de la caricature qu’ils en donnent pour justifier leurs crimes. Ils ont créé, à leur image, un Dieu borné, cruel, sanguinaire et –suprême astuce- déclarent que quiconque n’adhère pas à leurs magouilles est en guerre contre lui et de ce fait passible des pires châtiments, ce qui permet aux barbus enturbannés de torturer, violer et assassiner sans éprouver le moindre remord.
J’en ai vu quelques spécimens s’exprimer à la télévision d’état iranienne et l’on m’a traduit leurs propos. J’en suis resté abasourdi !
Je ne suis pas musulman ; je ne connais rien à l’Islam et n’ai pas la prétention de juger si l’interprétation qu’ils font du Coran pour justifier leur comportement est valable ou ne l’est pas. D’éminents islamologues comme Madame Anissa Boumedienne, la veuve de l’ancien président algérien, ont clairement démontré que leurs arguments ne tenaient pas la route et que réclamer davantage de justice et de liberté n’avait rien d’une déclaration de guerre à Dieu, bien au contraire.
Dieu, s’il existe sous la forme qu’on lui prête, n’a besoin ni d’avocats, ni de gendarmes. C’est, à mon sens, commettre le pire des péchés d’orgueil que de prétendre penser et agir à sa place ou en son nom. Et, s’il ressemblait à sa caricature, ce serait pour moi un devoir et un honneur que de me déclarer en guerre contre lui.
P.Mousset